Bienvenue sur notre carte interactive dédiée à la découverte du territoire et de ses cours d’eau. Notre carte interactive offre une immersion professionnelle dans la géographie hydrographique de la région, mettant en lumière les caractéristiques essentielles des cours d’eau principaux et de leurs affluents.

État des lieux

La Charente limousine est une terre d’élevage. La forte proportion de prairies en bordure du cours d’eau en est le reflet.
Une grande majorité de prairies sont encore pâturées bien que la proportion d’élevage soit en baisse sur les bords de cours d’eau du territoire.
L’abreuvement du bétail dans la Charente et dans ses affluents est un usage récurrent sur le secteur.

La plupart du temps, les berges ne sont pas clôturées et le bétail descend dans le cours d’eau comme il le souhaite.
Certaines parties de la Charente et de ses affluents se retrouvent alors impactées par le piétinement du bétail, les bovins principalement mais les ovins sur quelques secteurs notamment sur le tronçon médian et sur le tronçon aval de la Charente et sur le Transon, ainsi que les équidés sur le tronçon médian du Transon.

Ces impacts se traduisent par des berges piétinées, un fond du lit colmaté et embourbé et une ripisylve moins développée.

 

Les étangs sont nombreux en tête du bassin de la Charente amont.
Il est à noter que ces plans eau sont majoritairement construits sur le cours principal de la rivière. Ils forment donc des obstacles au bon écoulement de l’eau et à la continuité écologique.

Le barrage de Lavaud, propriété de l’Institution du fleuve Charente (EPTB), a été mis en place en 1989. Il est implanté sur la Charente 3 kilomètres en amont de sa confluence avec la Moulde. Le barrage de Mas Chaban, propriété du Conseil général, a été mis en service en avril 2000. Il est, quant à lui, implanté sur la Moulde également 3 kilomètres en amont de la confluence.

En effet au niveau du département de la Charente, à partir du début des années 1980, une politique de création de grands barrages fut engagée pour lutter contre la pénurie d’eau qui affectait le fleuve Charente et l’ensemble des activités qui en sont dépendantes durant la période d’étiage puisque les risques d’assèchement devenaient de plus en plus pressants

L’ensemble du bassin de la Charente a toujours été confronté à des étiages sévères, mais cette situation s’est accentuée depuis quelques années, en raison de l’augmentation des prélèvements. Les barrages ont été mis en place afin d’assurer le soutien d’étiage sur le fleuve et ainsi permettre la satisfaction de l’ensemble des usagers.

Les débits lâchés en période d’étiage sont gérés en fonction du respect du DOE (débit d’objectif d’Etiage) à Vindelle, en amont d’Angoulême, fixé à 3m3/s.

Les lâchers ont généralement lieu après la mi-juin avec en moyenne 17 millions de m3 lâchers pour le soutien d’étiage. Ce volume variant d’une année sur l’autre en fonction de la pluviométrie. Hors période de lâchers, les débits enregistrés sont des débits de surverse.

Sur la Charente à la station de Suris, la plupart des années, on observe les débits les plus importants en période estivale, lorsque les barrages lâchent leurs eaux stockées pour soutenir les étiages du fleuve plus en aval.

A l’inverse, en période hivernale, les barrages captent une part importante des débits provenant de la Charente et de la Moulde pour ne laisser passer qu’un débit minimum le temps que les barrages se remplissent. Des crues peuvent toutefois se faire ressentir en cas d’hiver et de printemps pluvieux, si les barrages sont remplis.

Plus vers l’aval, les barrages se font sentir de façon moins importante du fait de l’apport des nombreux petits affluents, le débit provenant des lâchers de barrage restant majoritaire.

La Charente limousine est une terre d’élevage. La forte proportion de prairies en bordure du cours d’eau en est le reflet.
Une grande majorité de prairies sont encore pâturées bien que la proportion d’élevage soit en baisse sur les bords de cours d’eau du territoire.
L’abreuvement du bétail dans la Charente et dans ses affluents est un usage récurrent sur le secteur.

La plupart du temps, les berges ne sont pas clôturées et le bétail descend dans le cours d’eau comme il le souhaite.
Certaines parties de la Charente et de ses affluents se retrouvent alors impactées par le piétinement du bétail, les bovins principalement mais les ovins sur quelques secteurs notamment sur le tronçon médian et sur le tronçon aval de la Charente et sur le Transon, ainsi que les équidés sur le tronçon médian du Transon.

Ces impacts se traduisent par des berges piétinées, un fond du lit colmaté et embourbé et une ripisylve moins développée.

Les étangs sont nombreux en tête du bassin de la Charente amont.
Il est à noter que ces plans eau sont majoritairement construits sur le cours principal de la rivière. Ils forment donc des obstacles au bon écoulement de l’eau et à la continuité écologique.

Le barrage de Lavaud, propriété de l’Institution du fleuve Charente (EPTB), a été mis en place en 1989. Il est implanté sur la Charente 3 kilomètres en amont de sa confluence avec la Moulde. Le barrage de Mas Chaban, propriété du Conseil général, a été mis en service en avril 2000. Il est, quant à lui, implanté sur la Moulde également 3 kilomètres en amont de la confluence.

En effet au niveau du département de la Charente, à partir du début des années 1980, une politique de création de grands barrages fut engagée pour lutter contre la pénurie d’eau qui affectait le fleuve Charente et l’ensemble des activités qui en sont dépendantes durant la période d’étiage puisque les risques d’assèchement devenaient de plus en plus pressants

L’ensemble du bassin de la Charente a toujours été confronté à des étiages sévères, mais cette situation s’est accentuée depuis quelques années, en raison de l’augmentation des prélèvements. Les barrages ont été mis en place afin d’assurer le soutien d’étiage sur le fleuve et ainsi permettre la satisfaction de l’ensemble des usagers.

Les débits lâchés en période d’étiage sont gérés en fonction du respect du DOE (débit d’objectif d’Etiage) à Vindelle, en amont d’Angoulême, fixé à 3m3/s.

Les lâchers ont généralement lieu après la mi-juin avec en moyenne 17 millions de m3 lâchers pour le soutien d’étiage. Ce volume variant d’une année sur l’autre en fonction de la pluviométrie. Hors période de lâchers, les débits enregistrés sont des débits de surverse.

Sur la Charente à la station de Suris, la plupart des années, on observe les débits les plus importants en période estivale, lorsque les barrages lâchent leurs eaux stockées pour soutenir les étiages du fleuve plus en aval.

A l’inverse, en période hivernale, les barrages captent une part importante des débits provenant de la Charente et de la Moulde pour ne laisser passer qu’un débit minimum le temps que les barrages se remplissent. Des crues peuvent toutefois se faire ressentir en cas d’hiver et de printemps pluvieux, si les barrages sont remplis.

Plus vers l’aval, les barrages se font sentir de façon moins importante du fait de l’apport des nombreux petits affluents, le débit provenant des lâchers de barrage restant majoritaire. La Charente ne déborde quasiment plus depuis la création des barrages.